Avant-propos
Nous avons déjà parlé de l’incompatibilité de la Bible et la théorie de l’évolution. Chaque créature a été créée « selon son espèce », l’âge de la terre peut être facilement calculé selon les âges de nos ancêtres donnés au chapitre V de la Genèse depuis Adam… e.t.c. En revanche, au milieu du XXe siècle, l’Eglise de Rome a reconnu la compatibilité de la théorie de l’évolution avec l’enseignement de la Bible. L’Église de Rome ne partage pas l’interprétation littérale du livre de la Genèse. La théorie de l’évolution a été présentée comme une hypothèse scientifique compatible avec la doctrine catholique par le pape Pie XII dans l’encyclique Humani Generis en 1950. Le pape Jean-Paul II a affirmé en 1996 que c’était « plus qu’une hypothèse », et le chef astronome du Vatican, le révérend George Coyne, a affirmé que le dessein intelligent « n’est pas de la science, même s’il en a la prétention. »
En essayant de suivre les tendances en mode de ce monde, les évolutionnistes, même s’ils sont « les hommes spirituels », ne suivent qu’une partie scientifique, car le monde scientifique est divisé. Il existe des scientifiques qui réfutent la théorie de l’évolution, la théorie du Big Bang et l’âge de la terre des milliards années. Regardons leurs arguments.
Théorie scientifique
Est-ce que la théorie de l’évolution est scientifique ?
L’irréfutabilité est le premier critère (non suffisant) de démarcation entre science et pseudoscience : toute théorie scientifique doit pouvoir potentiellement être réfutable, et par conséquent ne pas contenir sa propre réfutation. Ce critère de réfutabilité (ou de falsifiabilité) est désormais indissociable du nom de l’épistémologue autrichien Karl Popper.
Par exemple, l’affirmation « tous les corbeaux sont noirs » pourrait être réfutée en observant un corbeau. Le cygne noir ne fut d’ailleurs connu que tardivement. Par opposition, « tous les humains sont mortels » est non réfutable, et donc non scientifique, parce qu’il faudrait attendre un temps infini pour conclure négativement (constater l’existence d’un humain immortel) et que l’observateur, un humain, même s’il observait la mort de tous ses semblables, ne pourrait conclure positivement qu’après sa propre mort. Le fait qu’aucun humain observé n’a vécu plus de 130 ans prouve seulement que « tous les humains actuellement morts étaient mortels ».
La théorie de l’évolution n’est pas scientifique selon Popper, parce qu’il est impossible de construire une expérimentation pour réfuter cette théorie. Elle est donc sur le même rang de la scientificité que l’astrologie et la psychanalyse de Freud.
Bigbang
Définition
Voilà 13,7 milliards d’années se produisait l’évènement fondateur de notre univers : le Big Bang. Cette théorie du Big Bang n’est pas une vérité absolue ; c’est un scénario et probablement le meilleur scénario actuel pour expliquer la création de l’univers. Ce scénario se nomme Le Modèle standard. Mais de quoi s’agit t-il exactement ? Ce n’est pas exactement une explosion, comme on peut l’entendre parfois. Déroulons ensemble ce scénario.
L’instant primordial.
Imaginez un lieu plus petit qu’une tête d’épingle. Imaginez un instant initial, plus rapide qu’un battement de cil. Imaginez qu’en ce lieu, qu’en cet instant, l’espace, le temps, la lumière et l’énergie sont indissociablement mêlés. En ce point primordial, tous les modèles mathématiques s’affolent et toutes les mesures tendent vers l’infini. C’est un point asymptotique , une « singularité » où toutes les certitudes vacillent. Difficile à imaginer n’est ce pas ? Normal. A t-il même seulement existé ?
L’inflation.
Soudain, le point primordial entame une dilatation ultra-violente. A l’instar d’un ballon de baudruche gonflé soudainement, l’espace se met à grossir à une vitesse dépassant l’entendement, bien plus rapide que celle de la lumière. C’est ce qu’on appelle l’inflation. L’Univers n’est alors constitué que d’énergie pure. La température s’élève à des milliards de milliards de degrés. C’est chaud. La densité est des milliards de fois supérieure à celle du plomb. La lumière elle-même ne peut pas encore circuler avec une telle densité. Si nous avions assisté au Big Bang, nous n’aurions rien vu !
Témoignage d’un scientifique
Jean-Marc Bonnet-Bidaud, astrophysicien français au commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA): «La théorie du Big Bang repose sur trop de chose qu’on ne connaît pas»
«Je fais partie des scientifiques qui doutent de la construction intellectuelle qui sous-tend la théorie du Big Bang. Dans la communauté en général, il y a une majorité écrasante de gens qui croient que c’est la solution. Mais on a vu des théories physiques acceptées par 99 % des gens et être fausses. Moi je souligne que c’est une construction intellectuelle reposant sur beaucoup d’inconnues. Des choses qu’on ne connaît pas, comme de la matière noire. Moi, ça me paraît dangereux. On ne peut pas rafistoler des théories scientifiques pour les maintenir en vie. Les récentes observations de l’univers peuvent donner raison aux défenseurs du Big Bang, mais quand on analyse en détail, on est loin de preuves irréfutables.
Pour moi, on est dans une impasse, même s’il n’y a pas d’observation qui invalide ce scénario. Je dois être honnête, il n’existe pas de schéma aussi développé que le Big Bang. Mais il devient très compliqué. Des doutes se sont installés. Il faudrait travailler sur certaines alternatives. Il y a des hypothèses, mais on n’arrive pas à dresser cela dans un tout cohérent. Il faut toujours penser que l’explication pourrait être autre chose. Je critique ce consensus un peu trop général et l’absence d’esprit critique.»
Problèmes avec la théorie du Big Bang
- D’où vient le point de singularité ?
- Comment est-il possible que cette théorie contredit absolument au IIe principe de la thermodynamique ?
- La première explosion aurait dû mettre toute la masse / énergie de l’univers en mouvement radialement à partir de son centre, et selon le principe de préservation du moment angulaire. Aucun mouvement en spirale ne serait possible, ce qui contredit les observations de galaxies en spirale et de diverses orbites d’étoiles ou probabilités.
- La structure à grande échelle de l’Univers n’est pas homogène, comme ce serait le cas après le Big Bang, mais il existe des concentrations de matière gigantesques à certains endroits et des vides à d’autres. On connaît environ 4 000 amas de galaxies, qui forment à leur tour 10 superamas formant une énorme chaîne. Un «trou dans l’espace» géant, dont parlait saint Job (26, 7) dans la constellation de Bootes (près du pôle nord du monde), représente environ 300 millions d’années-lumière. Donc, parler du « Big Bang » est tout simplement incorrect, étant donné l’hypothèse récente de l’organisation cellulaire de l’Univers.
- Cette théorie n’explique pas comment au moins une certaine quantité de matière pourrait s’accumuler dans l’Univers (par exemple, une étoile). Après tout, après l’explosion, toute la matière et l’énergie auraient dû être dispersées uniformément dans tout l’espace.
- Puisque l’univers est un système fermé, la deuxième loi de la thermodynamique s’applique à lui et par conséquent, l’apparition de l’ordre à partir du chaos est absurde.
L’Age de la Terre
Les comètes à périodes courtes
La première preuve d’un jeune univers, d’un jeune système solaire et par conséquence d’une jeune terre sont les comètes à périodes courtes (2 à 150 ans). Qu’est-ce que c’est qu’une comète ? C’est une énorme boule de glace, de poussière et de débris. Sa queue est le résultat de l’émission de l’énergie solaire sur cette boule, qui souffle les particules et les débris et les désintègre – voilà pourquoi la queue est toujours pointée à l’opposé du soleil. L’effet final de ce processus est que la taille de la comète diminue continuellement et à la fin la comète disparaît. Le temps d’un tour autour du soleil s’appelle période. L’astronome anglais R. A. Littleton a conclut : “ Selon toute probabilité les comètes à période courte ne peuvent survivre plus de 10.000 ans. ” Ces comètes faisant partie de notre système solaire, la conclusion logique des astronomes a été que toutes les parties du système sont du même âge. Ce qui veut dire que la terre est plus jeune que 10.000 ans.
Bien sûr, cette conclusion évidente n’est pas acceptée par les astronomes évolutionnistes. Afin de pouvoir s’en sortir, ils suggèrent que les comètes à période courte sont fournies constamment au système solaire. Voilà pourquoi il y en a toujours. Leurs idées d’alimentation de ces comètes sont tellement ridicules et étranges que l’on s’aperçoit de suite qu’ils s’accrochent à la paille proverbiale pour ne pas sombrer (sauf dans le ridicule). Jugez plutôt !
L’une de ces idées affirme que ces comètes ont été formées par les volcans situés sur Jupiter, en dépit du fait que l’orbite de telles comètes rende totalement impossible cette hypothèse et qu’il n’existe aucun moyen connu permettant à une comète d’être projetée avec suffisamment de vitesse pour échapper à la force gravitationnelle de Jupiter et rester intacte. Beaucoup de miracles sont nécessaires pour ce faire, et non des moindres. Et c’est leur idée la moins ridicule. D’autres acceptent l’idée de Oort : il a suggéré l’existence d’un vaste nuage ou manteau de comètes enveloppant le système solaire et que de temps en temps l’une d’entre elles est attirée à l’intérieur du système solaire. Ce manteau est censé contenir 200.10 puissance 9 (+9 zéros) comètes et être 30.000 à 100.000 fois plus éloigné du soleil que ne l’est la terre (ainsi est-il hors de toute détection possible). Ce nuage n’a jamais été prouvé et cette hypothèse a été renversée par l’astronome R. A. Littleton.
Champ magnétique de la terre
Une autre discipline scientifique confirmant la jeunesse de notre terre est l’étude du champ magnétique. C’est l’un des plus importants arguments démontrant positivement la jeunesse de la terre.
La dégradation du champ magnétique terrestre constitue un processus mondial, mesuré avec précision depuis plus de 170 ans. Le champ magnétique terrestre n’est pas soumis aux changements déterminés par l’environnement puisqu’il est généré depuis l’intérieur de la terre.
Le moment magnétique de la terre est dû à des courants électriques circulant à l’intérieur du noyau terrestre (que l’on sait constitué de métal en fusion). Comme on ne connaît aucun mécanisme susceptible de maintenir ces courants, le moment magnétique de la terre se dégrade.
Il est reconnu que le principal champ magnétique de la terre se dégrade rapidement. Les valeurs du moment M du champ magnétique (en ampère – mètre2) et celle du champ Bo (en tesla) pour la période allant de 1835 à 1965 sont représentés sur les courbes ci-dessous :
Nous voyons que la valeur du moment M en ampère – mètre2 en 1835 était de 8.558. Un siècle plus tard il était de 8.088, et en 1965 il était de 8.017.
La valeur du champ magnétique en tesla en 1835 était de 3.309, en 1935 de 3.128 et en 1965 de 3.100. Ce qui veut dire que les valeurs du moment M et celle du champ magnétique se dégradent à la même vitesse presque constante.
Il n’est pas possible que des matériaux magnétisés en permanence soient la cause du moment magnétique de la terre car premièrement, cela nécessiterait une intensité d’aimantation plus grande que celle obtenue à l’intérieur de la croûte terrestre, et deuxièmement il n’existe aucune aimantation dans les matériaux à l’intérieur du noyau, car la température élevée qui y règne détruit toute magnétisation.
Comme il n’existe aucune dynamo ou autre source d’énergie à l’intérieur de la terre qui peut générer ces courants, le courant qui existe dans le noyau doit se dégrader de façon exponentielle (continuelle). Donc il diminue inexorablement et exponentiellement, avec une diminution semblable à la fonction exponentielle.
La demi-vie de cette dégradation est d’environ 1400 ans. Cela veut dire que dans 1400 ans la valeur du champ magnétique terrestre sera égale à la moitié de sa valeur actuelle et qu’il y a 1400 ans elle était deux fois plus grande.
Cela montre que pour un âge d’un millions d’années on atteint pour la force du champ magnétique une valeur impossible et pour un âge de 20.000 ans on atteint une intensité de 18.000 gauss (1 tesla = 10.000 gauss). Avec un tel champ il n’est pas possible que le noyau terrestre ait pu rester cohérent malgré l’effet Joule (dégagement de chaleur) qui aurait accompagné les courants produisant un champ aussi puissant. Les 20.000 ans sont donc une limite impossible à dépasser si on veut rester cohérent scientifiquement parlant.
Les évolutionnistes n’acceptent pas cela et croient à l’hypothèse de la dynamo : il existe dans le noyau en fusion de la terre une dynamo qui génère les courants électriques depuis environ 5 milliards d’années. Il faut comprendre qu’il n’existe pas de mécanisme connu, capable de générer le courant électrique dans l’hypothèse de la dynamo, qui serait d’ailleurs égal à 6 milliards d’ampères !
Le champ magnétique se dégrade donc à une vitesse observable. Une extrapolation uniformiste ‘prédira quil y a 8.000 ans à peine, le champ magnétique terrestre était égal à celui d’une étoile magnétique (et cet argument n’est pas affecté par le renversement du champ magnétique). D’ailleurs Barnes, lui, déclare qu’il y a 10.000 ans la terre avait un champ magnétique aussi fort qu’une étoile magnétique et il estime qu’ainsi l’âge de la terre ne pourrait pas être supérieur à 10.000 ans.
Les évolutionnistes affirment également que le champ magnétique terrestre a connu de nombreuses modifications, changeant la polarité à maintes reprises du nord au sud et inversement. Ils se basent sur le paléomagnétisme affirmant que les changements de polarité du champ magnétique, que l’on trouve en descendant dans les strates successives des couches géologiques, sont la preuve que le champ magnétique terrestre a changé. Mais il n’y a aucun mécanisme qui permettrait de faire changer la polarité du champ terrestre ; mais même s’il avait existé on peut montrer que ce champ ne se serait inversé qu’une seule fois. D’autre part, la distribution verticale de la polarité que l’on trouve dans les strates change en fonction du lieu géographique.
“ Il existe de nombreux champs magnétiques locaux qui peuvent influer fortement sur les mesures effectuées dans une région. Ainsi, penser que le magnétisme résiduel dans une série de roches pourrait être utilisé pour déterminer la direction ou la force magnétique de l’ensemble du dipôle de la terre, est une extrapolation naïve poussée à l’extrême. ”
La seule base réelle de cette dynamo hypothétique, ainsi que le magnétisme résiduel est le besoin évolutionniste d’éviter les implications claires d’une terre jeune, soutenue fortement par toutes les données connues, ainsi que par toutes les lois physiques. Il est clair que ceux qui font la propagande de l’évolutionnisme n’ont pas des données substantielles expérimentables pour appuyer leurs spéculations.
Lune de Jupiter
Io est l’une des lunes de Jupiter avec une taille avoisinant celle de la terre. A la surprise générale, la sonde Voyager a montré qu’elle avait une intense activité volcanique. Le degré d’activité est énorme, puisqu’elle projette les matériaux au point qu’ils se mettent en orbite. Une certaine quantité est éjectée si violemment qu’elle échappe même à l’attraction d’Io pour se perdre dans l’espace. Cette activité volcanique est une preuve de jeunesse. Cette lune se vide tellement qu’elle devrait être très légère. Pourtant, sa densité est l’une des plus importantes que l’on rencontre dans le système solaire. La sonde Voyager a mis en évidence un autre phénomène indiquant un univers jeune : des éclairs de foudre gigantesques partent de Jupiter et vont frapper Io dans une plaine recouverte de sel. Atteignant le sol, des masses considérables de sodium sont vaporisés et mises en orbite. Si l’univers était vieux de plusieurs milliards d’années, la lune Io n’aurait plus de sel, car le rythme des ces éclairs géants est de un toutes les huit secondes!
Poussière Cosmique
Une autre preuve de la jeunesse de l’univers est la poussière cosmique. Elle tombe sur les planètes avec un afflux de 14 millions de tonnes par an d’après la meilleure étude faite sur le sujet. A cette vitesse et si la terre existait depuis 4600 millions d’années, l’épaisseur de la couche de poussière cosmique sur la terre aujourd’hui devrait être de 56 mètres de profondeur. Aucun indice de cette accumulation n’existe. L’explication courante sur l’absence de cette couche sur la terre est l’érosion et d’autres processus de mélanges différents qui l’enlèvent de la surface.
Mais l’une des caractéristiques importantes de cette poussière est qu’elle contient 2.5% de nickel, qui est un élément rare dans la croûte terrestre et dans les océans. 2.5% de 14 millions de tonnes par an représentent 350.000 tonnes. En supposant que toute la poussière cosmique qui se pose à la surface des terres est drainée dans les océans par les fleuves on trouverait 16 x 10 12 de tonnes de nickel au fond des océans. C’est loin d’être le cas ! En fait, se que l’on trouve c’est la valeur d’environ 9000 ans de déposition. La présence de nickel dans les océans a été estimée à 3.300.000 tonnes seulement.
Pour une meilleure compréhension : si la terre existait depuis 4.600 millions d’années et si l’afflux de la poussière était constant comme aujourd’hui, nous devrions trouver 14 kg de nickel sur chaque cm2 du lit océanique, soit 1400 kg/m2, donc une épaisseur de 2 m ! Même en supposant que tout le nickel sur la terre est exclusivement de provenance extraterrestre, la couleuvre est tellement énorme qu’elle peut tous les avaler avec toutes leurs suppositions, spéculations, fraudes et mensonges.
Bien que les expérimentations de Hans Patterson aient donné le chiffre de 14 millions de tonnes/an pour l’afflux de la poussière cosmique sur la terre, il était “ incliné à trouver que 5 millions de tonnes/an était plausible ” (p. 132). Utilisant ce nouveau chiffre, nous trouvons pour l’âge de la terre un peu plus de 26.000 ans, qui est toujours beaucoup trop loin des 4.600 millions d’années donné par la supposition évolutionniste.
Les anti-créationnistes avancent souvent la quantité de poussière cosmique de 22.000 tonnes/an, valeur donnée en 1972 par J. S. Dohnanyi. Même en utilisant cette valeur, on arriverait à 6 millions d’années et non à 4.600 millions (il leur en manquerait toujours 99.99%). Il est clair que cette valeur a été inventée de toute pièce pour jeter un discrédit sur la vraie science, celle qui proclame la jeunesse de la terre.
Mais ce qui est encore plus significatif est la présence même de la poussière cosmique dans l’espace interplanétaire. Si l’univers était aussi vieux que les évolutionnistes le prétendent, il ne devrait plus y avoir de poussière cosmique du tout, puisqu’elle aurait été absorbée par le soleil depuis belle lurette. Les particules de cette poussière sont si petites que la pression de la lumière solaire influe sur elles. Cet effet nommé effet de Poyting-Robertson tend à ralentir le mouvement de ces particules qui sont ainsi progressivement attirées par le soleil. Paul Steidl, astronome, a calculé que cette poussière aurait complètement disparue en moins de 10.000 ans. On peut donc remarquer que l’apport de matière des comètes n’est pas suffisant pour compenser la quantité absorbée par le soleil.
Slusher et Duursma concluent : “ … dans moins de 2.000 millions d’années, le soleil aurait absorbé toute matière plus petite à 183 cm de diamètre à l’intérieur de l’orbite terrestre, plus petite à 8 cm de diamètre à l’intérieur de l’orbite de Jupiter et plus petite à 0.3 cm de diamètre à l’intérieur de l’orbite de Neptune. Etant donné que des particules bien plus petites que celles énoncées ci-dessus seraient toujours en très grande quantité dans le milieu interplanétaire, il semblerait que l’âge du système solaire soit de quelques milliers d’années. ”
La Lune, dépourvue d’atmosphère, n’est en rien protégée des tonnes de poussière cosmique qui fusent sans cesse dans l’espace. Pensant que l’univers était vieux de plusieurs milliards d’années, l’astronome R. A. Lyttleton a calculé qu’il devrait y avoir beaucoup de poussière sur la Lune : celle produite par le bombardement météorique, et aussi celle résultant de la pulvérisation de la roche produite par les radiations solaires. Ses calculs annonçaient 45 km de poussière. Une telle épaisseur représentait un grave problème pour le programme américain de conquête spatiale. Il fallait empêcher que le module lunaire ne s’enfonce dans la poussière. C’est la raison pour laquelle on l’a doté d’une coupelle à chacun de ses pieds. A son retour sur terre, Neil Armstrong fut interrogé par le journaliste Bob Hope. A la question : quelle fut votre plus grande peur dans cette expédition, Armstrong a immédiatement répliqué que sa plus grande peur avait été due à l’épaisse couche de poussière lunaire prévue par les scientifiques. Mais lorsque Neil Armstrong a testé la poussière au bas du L.E.M., il dit à la radio : je peux sentir la roche ferme avec ma botte ! Depuis, plusieurs alunissages ont été réalisés, et chaque fois dans une plaine différente. Même une voiture lunaire a été utilisée : il a toujours été vérifié que la poussière lunaire n’a pas 45 km d’épaisseur, mais atteint seulement quelques centimètres. Confus, les évolutionnistes ont proposé la “ théorie ” de la régolite (rigolote) : une grande activité volcanique aurait recouvert toute la lune d’une chape de lave, enfermant ainsi l’épaisseur de poussière, il y a de cela 3.5 milliards d’années. Bien entendu, cette manière de ne pas reconnaître ses torts ne prouve rien : passer d’une érosion datant de 4.5 milliards d’années à 3.5 milliards, ne change pas les données du problème. Si l’univers était aussi vieux, on ne pourrait trouver une poussière lunaire de quelques centimètres seulement, bien que les roches lunaires sont supposées être encore plus vieilles que les terrestres.
Fait intéressant, les astronautes découvrirent aussi que la Lune possédait un champ magnétique, chose impossible si la Lune avait vraiment l’âge que les uniformistes lui donnent.
Nous voyons que le système solaire nous fournit la preuve scientifique pour la jeunesse de la terre. Elle donne approximativement un âge de moins de 10.000 ans.
↵ 101 arguments pour le jeune âge de la Terre
Harmonie de l’univers
- Si la différence de masse entre le neutron et le proton .m = mn – mp ne serait que deux fois plus grand, le deutéron serait instable, à cause duquel il n’y aurait pas d’éléments chimiques.
- Si la force d’interaction entre les deux baryons n’était supérieure que de 10%, tous les protons existants selon le schéma – 1H + 1H -> 2He + P auraient formé des isotopes du noyau de l’hélium. Il n’y aurait ni eau ni, bien sûr, la vie.
- Si la constante d’interaction faible était légèrement plus petite, il n’y aurait pas de neutrons dans l’univers et il ne s’agirait que d’hydrogène.
- S’il n’y avait pas 3, mais 4 dimensions de l’espace, alors il n’y aurait ni les planètes ni la force de gravité.
- Si la Terre n’était pas sur son orbite, la vie serait impossible à cause des températures basses ou élevées. De ce fait, il s’ensuit que la vie sur Terre ne pouvait pas exister il y a 15 ou 20 000 ans, le diamètre du Soleil diminuant de 1% sur 1 000 ans.
- Si la Terre était sur l’orbite de Vénus, elle aurait longtemps été sous l’influence des forces de la marée. Sur une moitié de celle-ci, il ferait un froid infernal et de l’autre, une chaleur accablante.
- Si la Terre était dans le système d’étoiles binaires, alors elle serait brisée.
- Si la Terre avait une masse inférieure, elle ne pourrait pas avoir une atmosphère dense, ce qui rendrait impossible l’existence de la vie.
- Si toutes les planètes du système solaire n’avaient pas des orbites stables, le système solaire s’effondrerait. Cet arrangement des planètes est le seul possible.
- Si la Terre ne disposait pas d’un écran magnétique, d’une ionosphère et d’un ozone de champ magnétique anormalement élevés, toute vie serait alors détruite.
- Si l’atmosphère terrestre avait plus de 40% d’oxygène, tout aurait brûlé et, si moins de 21% (comme nous en avons aujourd’hui), les formes de vie aérobies ne pourraient pas exister. Il est prouvé que 70% de l’oxygène atmosphérique est d’origine abiogénique et qu’il est par conséquent impossible d’effectuer un « auto-réglage » dans ce cas.
- Si le CO2 qui est présent dans l’atmosphère avait été de 2 à 3 fois plus, le développement de la Terre suivrait le type de Vénus et s’il n’y en avait pas du tout, la température sur Terre ne dépasserait pas moins 17 ° C.
- Si la lune était 5 fois plus proche de la Terre, la vague aurait atteint une hauteur de plusieurs kilomètres; les conséquences ne sont pas difficiles à imaginer.
- Si l’inclinaison de l’axe de la Terre par rapport au plan de son orbite était grande, alors toute l’eau se serait réunie aux pôles et aurait formé des calottes polaires.
- Dans le domaine de la chimie, on dit que si le carbone ne formait pas de polymères (comme le silicium, par exemple), il n’y aurait pas de vie. En plus du carbone, il n’y a pas d’autres éléments capables de former autant de polymères.
L’eau est particulièrement intéressante.
- Si vous regardez le tableau périodique, il devrait, comme ses voisins du 6e groupe, être très toxique, avec une forte odeur et des points de fusion et d’ébullition inférieurs à -50 ° C. Cependant, en raison des liaisons hydrogène, il possède les propriétés que nous connaissons. La nature n’a pas de substances similaires.
- Si l’eau n’avait pas de telles propriétés, il serait possible de ne pas parler de la vie.
- L’eau est presque la seule substance (même le chlorure d’argent) à se dilater lorsqu’elle gèle. De ce fait, les réservoirs ne gèlent pas jusqu’au fond et la vie y est possible.
- L’eau a une densité maximale non pas au gel, mais à = 4 ° C, ce qui explique pourquoi les poissons vivent sous l’eau en hiver. L’eau a la plus grande capacité thermique. Par conséquent, les océans fonctionnent comme un thermostat, maintenant la stabilité du climat et créant ainsi les conditions pour la sécurité de la vie organique.
- L’eau est un solvant universel et, par conséquent, des réactions chimiques peuvent avoir lieu dans la cellule.
L’apparition de la vie aléatoire. Génération spontanée
Passage entre non vivant et vivant est impossible. Une cellule est plus complexe que l’univers
Donnons un certain nombre d’estimations de la probabilité de génération spontanée de la vie. Fred Hoyle cite les données suivantes: « Si vous comptez le nombre de combinaisons d’acides aminés possibles lors de la formation des enzymes, la probabilité de leur apparition accidentelle par recherche aléatoire est inférieure à 1 sur 10/40000. » Et ce n’est que la probabilité de formation d’enzymes – seulement certains des composants de la cellule!
Marcel Gaulet fait valoir que pour que le système le plus simple à reproduction automatique se produise, il est nécessaire que 1 500 événements aléatoires se produisent dans une séquence stricte, chacun ayant une probabilité de 1 sur 2. Cela signifie que la probabilité d’occurrence fortuite de la vie la plus simple (et n’existant pas à ce jour, c’est-à-dire que tous les organismes les plus simples connus de la science est beaucoup plus complexe que le système hypothétique pour lequel la probabilité d’occurrence aléatoire a été estimée) sera de 1 chance sur 10 puissance 450, car tout événement ayant une probabilité inférieure à 1 chance sur 10 puissance 50 est considéré comme impossible.
Louis Pasteur (1822-1895)
On sait aujourd’hui que la vie ne provient que de la vie, c’est-à-dire que les êtres vivants proviennent d’êtres préexistants. Avant que Louis Pasteur réalise son expérience mémorable, on croyait à la génération spontanée. La génération spontanée est l’apparition d’un être vivant sans ascendant.
La croyance dans la génération spontanée fit longtemps partie du sens commun pour expliquer l’apparition d’êtres vivants là où l’on n’en voyait pas. Au cours des millénaires, les hommes s’étaient aperçus que leurs animaux d’élevage avaient besoin d’un accouplement pour produire des petits. Les vaches ne pouvaient avoir de veaux sans taureau, les juments, pas de poulain sans étalon, etc. Néanmoins, pour les petits animaux, on continuait à croire que des petites souris pouvaient naître spontanément d’un tas de chiffons et des asticots (vers) sortir d’un morceau de viande. Quant aux micro-organismes, il semblait que les bactéries et les levures étaient le produit évident d’une génération spontanée. Pour vérifier cette assertion, Pasteur réalisa l’expérience suivante.
- Un bouillon de culture est chauffé dans un flacon à col droit (à gauche) et dans un flacon à col de cygne (à droite) pour tuer les micro-organismes.
- Les bouillons sont laissés à l’air libre pendant quelques semaines.
- Des micro-organismes pénètrent dans le flacon à col droit et contaminent le bouillon. Dans le flacon à col de cygne, les micro-organismes ne peuvent pas atteindre le bouillon et s’y développer; il n’y a donc pas de contamination, le bouillon reste clair.
Elle a été remise en cause par des scientifiques qui avaient réalisé des expériences au xviie siècle, comme le naturaliste italien Francesco Redi. Il faudra attendre jusqu’au xixe siècle, où elle avait aussi pris le nom de « spontéparité », ou encore d’« hétérogénie », pour que celle-ci soit invalidée par Pasteur avec l’expérience de ses ballons à col de cygne et sa découverte de la pasteurisation, ainsi que par les expériences de John Tyndall. Elle a alors été remplacée par la théorie microbienne et la théorie cellulaire.
Historique de la Génération spontanée
Impossibilité probabiliste de l’apparition de la vie
Il serait faux de dire : « C’est improbable mais c’est possible ». C’est notre esprit qui a de la difficulté à admettre la totale impossibilité lorsqu’il y a une mince, micro probabilité. La réalité est la suivante : puisque le nombre d’atomes de l’univers est fini, les probabilités le sont aussi. Je veux dire que le nombre d’essais maximal pour n’importe quelle expérience est limité par le temps et le nombre d’atomes de l’univers. Le zéro absolu est de l’ordre de 10 Exp -50. C’est bien entendu discutable, mais qu’il soit 10 Exp -10 ou 10 Exp -100 ne changerait pas grand chose compte tenu du résultat que nous avons (10 Exp –500) qui se situe 450 ordres de grandeur inférieur au zéro absolue en probabilité.
Les probabilités peuvent alors en arriver à un constat d’impossibilité. Difficile à accepter, mais le concept est pourtant parfaitement logique.
Je laisse Alan H. Linton, bactériologiste anglais, conclure :
» Mais où sont les preuves expérimentales? Il n’en existe aucune dans la littérature qui ferait la démonstration qu’une espèce a pu évoluer pour en donner une autre. Les bactéries, la forme de vie la plus simple, sont des sujets idéaux pour ce type d’étude, car leur temps de génération est de 20 à 30 minutes et des populations considérables sont atteintes après 18 heures. Mais depuis les 150 années d’existence des sciences bactériologiques, il n’existe aucune évidence qu’une espèce de bactérie s’est changée dans une autre, et ce, malgré le fait que des populations ont été exposées à des mutagènes chimiques et physiques puissants et que d’autre part, trait unique chez la bactérie, elle possède des plasmides transmissibles extrachromosomales. Puisqu’il n’existe pas d’évidence pour un changement d’espèce entre les formes de vies [unicellulaires] les plus simples, il ne faut pas s’étonner qu’il n’existe aucune évidence d’évolution chez les cellules procaryotes ou eucaryotes, sans parler de toute la gamme des organismes multicellulaires plus complexes. »
Théorie de l’évolution
La théorie de l’évolution suppose qu’entre les espèces vivantes, un grand nombre de formes intermédiaires existèrent autrefois, le processus de l’évolution étant supposé très lent et progressif, ou irrégulier selon les théories. On peut donc s’attendre à en trouver les restes sous forme de fossiles.
Les biologistes s’accordent sur le fait que les fossiles retrouvés représentent une part minuscule de ce qui a vécu sur Terre. En effet, la fossilisation ne s’applique quasiment pas aux corps mous, elle n’intervient que dans des conditions très spécifiques, puis les fossiles produits doivent résister à l’érosion. Ils doivent ensuite être découverts.
Complexité irréductible
Plusieurs opposants à la théorie de l’évolution darwinienne, notamment Henri Bergson dans l’évolution créatrice, arguent que certains organes, comme l’œil humain (ou celui du homard), exigent un agencement, très précis et concourant, de différents éléments pour fonctionner correctement. Ils ne pourraient donc être le résultat d’une évolution progressive par sélection naturelle : une ébauche d’œil ne fonctionnerait pas et ne donnerait pas un avantage sélectif significatif. Arthur Koestler estime même, dans Janus, que cette mutation inutile aurait de fortes chances de se diluer et de disparaître bien avant que les suivantes n’arrivent pour la compléter.
Henri Bergson s’oppose à Darwin sur un point : la réductibilité du phénomène vivant à une explication mécaniste, surtout pour des raisons épistémologiques liées à la fonction de notre intelligence ; celle-ci, dans une perspective pragmatique, vise l’action et constitue elle-même un outil d’adaptation. Le modèle établi par Darwin, selon lui conséquence de notre faculté de connaître, resterait encore insuffisant et exigerait une explication philosophique et intuitive de l’évolution. L’existence même d’une évolution n’est jamais remise en cause par Bergson ni par Koestler, mais tous deux insistent sur le fait que si son rôle d’élimination est indiscutable, son apport explicatif à des successions d’innovations en cascade reste problématique même sur les durées considérées, essentiellement pour des raisons de dilution de mutations qui, isolées, resteraient sans effet.
Evolution humaine
Quand on connaît les circonstances de la découverte des fossiles « pré-humains », on a raison de n’accorder aucun crédit aux thèses élaborées sur l’origine de l’homme. C’est ainsi qu’Hesperopithecus, l’homme du Nebraska, a été reconstitué à partir… d’une dent – qui s’est avérée plus tard être une dent de porc ! L’éminent zoologiste évolutionniste français Pierre-Paul Grassé livre à ce sujet une réflexion intéressante :
Dans l’histoire des Primates, il faut bien se garder de prendre pour argent comptant les reconstitutions de nos ancêtres, fondées sur de misérables documents (quelques dents, un fragment de mâchoire, une calotte crânienne), que proposent, avec sérieux, des paléontologistes débordant d’imagination. Ceci explique la promptitude avec laquelle les arbres généalogiques de l’Homme sont dressés, mais aussi abattus. Nous avons l’impression que les travaux les plus récents sont médiocres, bien qu’ils portent sur des trouvailles nouvelles et intéressantes ; leurs auteurs n’ont ni le savoir, ni le bon sens qui leur permettraient de les interpréter correctement.
« Lucy », l’australopithèque le plus connu découvert par Donald Johanson en 1974, était un singe comme tous les autres, et non un hominidé. Marvin L. Lubenow le montre après vingt-cinq ans d’étude des fossiles humains. Son bassin était, en particulier, plus large, mais ses phalanges arquées témoignent bien qu’il était arboricole.
Homo habilis a été ainsi nommé car il fabriquait des outils de pierre très rudimentaires. Or, on a découvert que les chimpanzés actuels peuvent réaliser eux aussi des outils très simples : des sortes de balais pour attraper les termites. Les différences entre le singe et l’homo habilis ne tiennent plus.
Homo erectus pose lui aussi un sérieux problème, car il reste inchangé pendant 1,7 million d’années selon les évolutionnistes. Il ne témoigne donc pas d’une évolution graduelle vers l’homme.
L’homme de Néandertal, qui fut longtemps considéré comme l’intermédiaire entre l’homme et le singe, est reconnu maintenant être un homo sapiens comme nous.
↵ Les arguments contre la théorie de l’évolution
Quelques conclusions
De l’étude systématique et approfondie des fossiles, trois choses se dégagent :
- L’absence systématique des formes intermédiaires, ce qui est une indication très claire de la discontinuité entre les différents types de plantes et d’animaux.
- La complexité évidente de tous les fossiles jamais trouvés, qui défie l’idée d’évolution de formes simples vers des formes complexes.
- La remarquable stabilité des espèces au cours du temps.
Ces renseignements défient la croyance courante que les fossiles sont les témoins de l’évolution. Au lieu de voir les gisements fossiles contenir des formes intermédiaires, on voit chaque ordre, chaque classe, chaque phylum animal ou végétal surgir brusquement et séparé distinctement de tous les autres, sans aucune forme transitoire qui les relie. Dès le début de leur première apparition dans les gisements fossiles, ils sont finis, parfaits et fonctionnent à merveille.
Nous avons vu également que les deux mécanismes postulés pour la théorie synthétique de l’évolution que sont les mutations génétiques cumulatives étalées sur de très longues durées et la sélection naturelle qui les contrôle, avec les deux forces ou agents de l’évolution que sont donc le hasard et le temps combinés, sont incapables d’expliquer la spéciation, ni même l’apparition de nouveaux organes.
Alors comment comprendre qu’un Godinot puisse dire avec autant d’assurance : « pour tous les spécialistes de la paléontologie comme pour tous les systématiciens pratiquant la phylogénie moléculaire, l’évolution comme histoire est une donnée définitivement établie » ?
La réponse est simple en somme : c’est que l’imagination débordante a pris le pas sur la rigueur scientifique. L’idée de Darwin est donc devenue un dogme qui s’est développé, maintenu et imposé en dépit des faits scientifiques.
Le professeur William R. Thompson avait raison d’affirmer, dans l’introduction de L’origine des espèces (édition de 1956) pour le centenaire de Darwin, que « l’acceptation du darwinisme s’est accompagnée d’un déclin de l’intégrité scientifique ». Il poursuit : « Cette situation où des scientifiques prennent la défense d’une doctrine qu’ils sont incapables de définir scientifiquement et encore moins de démontrer avec rigueur scientifique, essayant de maintenir son crédit dans le public par la suppression des critiques et l’élimination des difficultés est une situation anormale et indésirable en science. »
Il ne saurait y avoir meilleure conclusion que les propos de Paul Lemoine, ancien directeur et professeur au muséum :
L’évolution est une sorte de dogme auquel ses prêtres ne croient plus, mais qu’ils maintiennent pour leur peuple. Cela, il faut avoir le courage de le dire, pour que les hommes de la génération future orientent leurs recherches d’une autre façon.