”Ces saints et glorieux martyrs étaient prêtres à Nicomédie au temps de la persécution de Maximien. S’étant cachés dans une maison, ils avaient pu échapper à la mort lorsque le tyran fit brûler dans leur église vingt mille chrétiens, le jour de la Nativité (cf. 28 déc.), et continuèrent par la suite leur œuvre apostolique. Quand saint Pantéléimon fut arrêté et comparut devant Maximien (cf. 27 juil.), ce dernier lui demanda qui l’avait instruit dans la foi chrétienne. Le saint, ne sachant pas mentir, répondit que le prêtre Hermolaos était son maître et père spirituel. Des soldats furent aussitôt envoyés à la recherche du saint prêtre qu’ils arrêtèrent en compagnie de saints Hermippe et Hermocrate.

Traduits devant le tribunal, ils confessèrent que le Christ est le seul Dieu véritable, incarné pour notre Salut, et se moquèrent des idoles sans vie et de tous ceux qui les adoraient. Un tremblement de terre ayant alors ébranlé la ville, l’empereur fit observer aux saints que c’était un signe de la colère des dieux. Mais ils lui répliquèrent : « Comment des statues qui se sont écroulées pourraient-elles être des dieux? » En effet, on vint aussitôt avertir le tyran que les idoles s’étaient effondrées sous l’effet du séisme. Au comble de la fureur, Maximien fit ramener saint Pantéléimon en prison, et ordonna de décapiter sur-le-champ Hermolaos et ses compagnons. C’est ainsi qu’ils remportèrent la couronne de la victoire, devançant de peu leur disciple dans les demeures célestes.