”Saint Artémios, fils d’un paysan de Verkola dans le nord de la Russie, montra dès son plus jeune âge un grand amour pour la prière. À treize ans, frappé par la foudre alors qu’il travaillait aux champs avec son père, il mourut. Les villageois, croyant à une malédiction divine, refusèrent de l’enterrer et laissèrent son corps dans la forêt, recouvert seulement de bois mort. Vingt-deux ans plus tard, en 1547, une lumière mystérieuse apparut à l’endroit, et des paysans retrouvèrent son corps, qu’ils déposèrent dans le narthex de l’église du village. Une grave épidémie frappait alors la région. Un fidèle, dont le fils était mourant, appliqua une feuille d’orme issue du bois recouvrant saint Artémios sur la croix pectorale de l’enfant, qui fut instantanément guéri. Dès lors, en chantant des hymnes en l’honneur du saint, l’épidémie cessa, et de nombreux miracles s’accomplirent. En 1610, le Métropolite de Novgorod fit construire un monastère sur le lieu de la découverte des reliques, attirant ainsi de nombreux pèlerins.