Le diacre : Prions le Seigneur.
Le chœur : Kyrie eleison.
Le prêtre : Que la bénédiction et la miséricorde du Seigneur viennent sur vous, par Sa grâce et Son amour des hommes, en tout temps, maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles.
Le chœur : Amen.
Le prêtre : Gloire à Toi, Christ-Dieu, notre espérance, gloire à Toi.
Le lecteur : Gloire au Père, et au Fils, et au Saint-Esprit ; maintenant et toujours, et dans les siècles des siècles. Amen. Kyrie eleison,
Kyrie eleison, Kyrie eleison. Père saint, bénis.
Le prêtre se tourne alors vers le peuple et dit : Que le Christ, notre vrai Dieu, par les prières de Sa Sainte Mère, Toute-Pure et tout-irréprochable ; par la puissance de la précieuse et vivifiante Croix; par la protection des vénérables Puissances célestes et incorporelles ; par les prières du saint, glorieux et vénérable prophète et précurseur Jean-Baptiste ; des saints, glorieux et illustres apôtres; des saints, glorieux et victorieux martyrs; de notre Père parmi les saints Jeait Chrysostome, archevêque de Constatitinople, de nos saints Pères théophores, de saint N… (patron de l’église), des saints et justes aïeux de Dieu Joachim et Anne; de saint N… (le saint du jour), dont nous célébrons la mémoire, et de tous les saints, ait pitié de nous et nous sauve, Lui qui est bon et ami des hommes.
Le chœur : Amen.
La divine liturgie est arrivée à sa fin. Le prêtre « après avoir béni le peuple en traçant le signe de Croix et prié que la bénédiction du Seigneur vienne sur lui accomplit le renvoi. Il implore notre véritable Dieu, le Christ, d’avoir pitié de nous et de tous nous sauver, par les prières de Sa très pure Mère et de tous les Saints. En même temps, il proclame et témoigne que, par l’économie du Christ notre Sauveur et par la divine célébration sacrée, nous avons été sauvés et nous serons sauvés. Il témoigne encore que les prières de la Mère de Dieu contribuent à notre salut, car elle est la servante du plus grand Mystère [celui de l’incarnation de Dieu], comme le font les prières de tous ceux qui ont été sanctifiés par ce Mystère ».
Le prêtre prie pour que « nous soyons sauvés, car nous n’avons rien à présenter de notre propre fonds qui mérite le salut, mais nous tournons nos regards vers la paternelle bonté de Celui qui seul peut sauver. C’est pourquoi ici encore le prêtre fait mention d’un grand nombre d’intercesseurs, qui nous aideront à être sauvés ; et avant tout, de la Très Sainte Mère de Dieu, par l’intermédiaire de laquelle nous avons à l’origine obtenu miséricorde ».
Enfin, le célébrant distribue l’antidoron*. Le mot grec signifie littéralement que celui-ci est donné à la place (anti) du Don unique à ceux qui n’ont pas communié : « Il est donné en place des Dons… à ceux qui n’ont pas participé à ceux-ci. » L’antidoron est « distribué comme transmettant une bénédiction ineffable à ceux qui le consomment avec foi ».
Le pain qui est distribué comme antidoron a été sanctifié parce qu’il a été offert à Dieu. Et les fidèles « le reçoivent avec le plus grand respect et ils baisent la main du prêtre, dans la pensée qu elle vient de toucher le très Saint Corps du Sauveur, quelle en a reçu une sanctification, quelle la communique et quelle sanctifie ceux qui la touchent avec foi ».
L’antidoron est « la représentation du corps virginal » de la Mère de Dieu. C’est le pain duquel l’Agneau a été détaché afin de devenir le Corps du Christ, de la même façon que de la Très-Pure Mère de Dieu a été ineffa- blement engendré le Christ, le Pain de vie. Dans la divine liturgie, « par la participation au Corps immaculé du Christ notre Dieu, qui est né d’Elle… la sanctification et l’adoption viennent aux fidèles. Quant à la bénédiction spirituelle et aux autres biens, ils sont donnés indubitablement au peuple chrétien par la distribution du pain du corps de la Mère de Dieu », c’est-à-dire l’antidoron.
Ceux qui n’ont pas reçu le Don reçoivent la bénédiction spirituelle par l’antidoron. La bénédiction et la miséricorde du Seigneur s’étendent à toute la plénitude des fidèles.