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  1. Vie solitaire ou vie communautaire ?

De retour à la Sainte-Montagne, l’Ancien prit la direction du saint désert de Kapsala, endroit calme et ascétique près de Karyès. Mais il ne trouva pas là un lieu de repos. Par obéissance à un Ancien, il se rendit à la skite* d’Iviron, où il trouva la calyve* des Archanges (l’acte d’attestation de la maison[1] porte la date du 12 mai 1964). Lui-même dans une lettre (du 24 juillet 1964) rapporte : « J’ai pris, avec la grâce de Dieu, une calyve dans la skite isolée d’Iviron. Il y a là toutes les conditions requises pour mener une vie hésychaste. Sur les quinze calyves seules sept sont habitées. Les samedis et dimanches, nous ne célébrons que les Liturgies dans l’église de la skite (kyriakon), les autres offices ont lieu dans nos calyves. Ma calyve a une chapelle, consacrée aux saints Archanges, un peu de terrain avec des oliviers, un petit jardin avec de l’eau, etc. La maison est, bien sûr, ancienne, et j’y fais des réparations. Je vois que les choses s’orientent vers la constitution d’une petite communauté. Il est vrai que cela me contrarie beaucoup, car j’ai vécu seul et je vois en moi-même que ce n’est que seul que je pourrai progresser correctement. J’ai invoqué le Seigneur à de nombreuses reprises, mais je m’aperçois que c’est sa volonté. Je suis allé voir mon confesseur le Père Tikhon, un ermite russe, et il m’a dit qu’il faudra que j’accepte tous ceux qui désirent demeurer avec moi. Tout au plus, m’a-t-il dit, tu pourras te construire une petite calyve plus loin, pour avoir un peu de tranquillité.

J’ai commencé à réparer la calyve, car peut-être que d’ici peu mes amis vont venir, et il faudra que je les accueille autant que possible. Tout me manque. Il faudrait que je m’occupe de la maison, il faudrait aussi que j’acquière d’autres choses, etc., avant de pouvoir commencer à exercer un petit travail manuel. En l’espace de trois mois, j’ai travaillé dur. Gloire à

Dieu, j’ai pu arranger pas mal de choses. Il faudrait que d’ici un an tout soit réglé, pour que nous commencions notre principal travail : la prière et la méditation[2], et aussi accessoirement un peu de travail manuel. Ainsi nous pourrons vivre dans l’insouciance qui aspire les frères vers le haut. L’huile sera fournie par les oliviers, y compris pour la chapelle. Le jardin fournira tous les produits, comme les pommes de terre et les haricots, ainsi que des légumes pour l’hiver. Il y a quelques arbustes de différentes espèces, et suffisamment de vignes. Lorsque les frères font un peu de travail manuel pour se distraire, et non pour être absorbés par celui-ci, ils peuvent se concentrer sur eux-mêmes et par là trouver Dieu. Dieu, qui est bon, vient en aide aux bons comme aux méchants ; tel un bon Père, Il nous viendra en aide, j’en suis persuadé. Surtout s’il relève de Sa volonté que quelque chose advienne ici pour Sa gloire. Plus tard, j’ai l’intention de construire des petites cabanes à cent mètres les unes des autres pour les frères, pour que tous soient ensemble tout en étant tous séparés, car j’ai vécu toutes ces différentes formes de vies monastiques et je me suis aperçu que c’est dans la vie solitaire (hésychia) que se produit l’affinage. »

  1. Aspects de la vie de la skite.

Parmi les quelques Pères de la skite, on remarquait le Père Pachôme, de la communauté du Père Nil[3]. Il prenait dans ses mains serpents et scorpions. L’Ancien racontait aussi beaucoup de choses sur la simplicité, la vertu et la parfaite obéissance à son Ancien. Pour toutes ces raisons, l’Ancien aimait bien le Père Pachôme et il lui envoyait souvent des bénédictions[4].

Quelques moines vinrent s’établir auprès de l’Ancien, parmi lesquels les hiéromoines Basile et Grégoire, qui plus tard reconstituèrent la communauté du monastère de Stavronikita dont le Père Basile[5] est devenu l’higoumène. Pendant quelque temps, il mit à la disposition des membres de sa communauté sa calyve, et lui-même se construisit un tout petit « cabanon » avec des planches de châtaignier.

Il veillait quotidiennement, avec un nombre incalculable de prosternations et de nombreux chapelets*. Son principal travail était la prière. Il essayait de ne pas interrompre sa communion intérieure avec Dieu, pour qu’elle reste continuelle.

Malgré sa santé défaillante, il se faisait violence, en jeûnant jusqu’à l’épuisement. Et lorsque les « batteries étaient à plat » et qu’il arrivait au « Amen », contre toute attente, il recouvrait des forces et poursuivait ses combats.

Lorsqu’il descendait au débarcadère (arsanas[6] [7]), il marchait pieds nus comme au Sinaï. Il avait ses chaussures dans un sac et il les mettait quand il voyait quelqu’un venir au loin.

Comme graveur sur bois autodidacte, il gravait de très belles croix de poitrine et des croix pour la bénédiction des eaux. Avec le fruit de son travail manuel, qu’il vendait pour sa propre subsistance, il aidait aussi quiconque en avait besoin.

Dans la skite, il aidait avec empressement les Pères ainsi que tous ceux qui requéraient son aide ; il accourait joyeusement pour soulager son prochain.

Il assuma la charge de dikaios1 de la skite. Après avoir rempli ses obligations dans l’église de la skite (kyriakon), pour ne pas nuire à L’hésychia, il laissait une note à l’attention des visiteurs qui sonnaient de la cloche à peine arrivés. Il l’entendait depuis son cabanon où il restait dans 1 ’hésy- chia ; il descendait, s’occupait des visiteurs et les apaisait aussi bien corporellement que spirituellement.

Durant cette période se produisit également sa rencontre avec un visiteur extraordinaire, docker au Pirée, qui par sa prière avait fait revenir à la vie son beau-père blasphémateur, pour qu’il se repente.

L’Ancien raconta aussi l’événement suivant : « Un jour, un prêtre vint à la skite. Lorsque je le vis, je ne fus pas “informé” spirituellement. Au cours de la conversation, je compris qu’il était catholique. En sorte que je lui dis sévèrement : “Vous devriez porter une capuche (c’est-à-dire le couvre-chef des moines latins) et visiter ainsi les monastères !”

Cet homme était un prêtre catholique nommé Boniface, comme je devais l’apprendre plus tard, et où qu’il aille, il s’habillait de façon à tromper les gens. Avec les grecs orthodoxes, il s’habillait comme un prêtre grec, avec les prêtres russes comme un prêtre russe, etc. »

L’Ancien, bien qu’il vît les cheveux, la barbe et le froc « orthodoxes », ne fut pas trompé par eux. La grâce divine témoigna en lui que celui qui avait l’apparence d’un prêtre n’avait pas la prêtrise.

« Il n’avait besoin d’être renseigné sur personne : lui, savait ce qu’il y a dans l’homme[8]. »

  1. II aide l’âme d’un défunt.

L’Ancien racontait : « À peine arrivé à la skite, le vieil Athanase, le garde forestier (kourtzis), l’apprit et, de Philothéou, il vint me rendre visite. C’était une connaissance, et il m’apporta des bénédictions*, parce que, au début, je n’avais rien.

Je le remerciai et lui demandai d’écrire les noms de ses parents défunts, pour les commémorer. Celui-ci, influencé par un témoin de Jéhovah, me dit : “Dès que l’homme meurt, il n’y a plus rien ; après la mort tout périt.” Peu de temps après, celui-ci vint à mourir. Lorsque je l’appris, je me rendis à Philothéou et je trouvai sa tombe. Je fis chaque jour une prière du fond du cœur pour que Dieu accorde le repos à son âme.

Vingt jours après sa dormition, j’appris que quelqu’un de Philothéou me cherchait. Il arriva bouleversé, il était aussi épitrope[9] du monastère. Il me dit : “Père, le défunt, le vieil Athanase, est venu me voir pour se plaindre que je l’ai oublié et que je n’ai rien fait pour lui et il m’a dit que toi seul tu l’aides par ta prière. De fait, je ne le mentionne pas dans ma prière. J’ai reçu la charge de responsable (proïstamenos) et je m’occupe du bureau ; j’ai beaucoup de travail. Que faire ? J’ai même abandonné ma règle de prière !

— Eh bien, désormais tu devras en faire un peu plus ! »

Cet événement conforta l’Ancien, et il pria davantage pour les âmes de tous les défunts.

  1. La protection du saint Précurseur.

L’Ancien racontait : « En voyant le ravin, j’ai ressenti un désir, un amour divin. Mon cœur tressaillit à l’idée de demeurer là, à la recherche de plus d’hésychia et de prière. Je me rendis auprès d’un des responsables du monastère d’Iviron[10] afin de recevoir sa bénédiction pour y construire une petite cabane. Mais lui de pousser des cris : “Que venez-vous faire ici, vous les soi-disant ascètes ?” Mais, pendant la nuit, le saint Précurseur11 (c’est le patron de la skite d’Iviron) apparut au supérieur et commença à le frapper1 . Terrorisé, celui-ci s’éveilla et se rendit à l’église. Il demanda avec insistance aux Pères d’interrompre leur office, et de se rassembler pour qu’il leur dise ce qu’il lui était arrivé, parce qu’il ne pouvait trouver le repos. Ils lui répondirent : “Nous ne pouvons interrompre l’office, prend patience et attend que nous ayons terminé.” Puis ils se rassemblèrent et il leur raconta ce qui lui était arrivé. À la suite de cela le responsable non seulement me donna sa bénédiction pour construire ma cabane, mais m’envoya des matériaux de construction avec les mulets. Ce lieu était si humide que l’eau gouttait des clous. C’était la raison pour laquelle les Pères avaient abandonné cet endroit. En m’y installant, je me mis à cracher du sang. Ce fut la raison pour laquelle je laissai deux côtes au sanatorium. Je m’étais fatigué à transporter des matériaux pour construire ma cabane[11] [12] [13]. Je me sentais malgré tout en pleine forme ! C’était une joie spirituelle, mais pas uniquement. Lajoie céleste, c’est autre chose ; c’est une énergie de la grâce divine. »

  1. Une lapidation diabolique.

Un jour, un pauvre moine passa par la skite muni d’une pantachoussa[14] pour demander l’aumône. L’Ancien donna tout son argent au pauvre, une somme qui, à cette époque, était élevée. Même les monastères ne lui avaient pas donné autant d’argent. Le diable ne supporta pas de voir « dématérialisé ce qui est matériel » et, rendu furieux par son aumône exemplaire, il lui jeta une grosse pierre, laquelle était prise dans le plafond et tomba sur la tête de l’Ancien !

  1. Le Grand Habit.

L’Ancien avait fait la connaissance du Père Tykhon à l’époque où il était à Esphigménou. Dès lors, il en fit son père spirituel. Régulièrement, il se rendait dans son kellion pour le voir et recevoir ses conseils. Souvent, le Père Tykhon lui demandait :

« Quand vas-tu prendre l’Habit ?

— Quand Dieu l’autorisera, Géronda*, cela ne me préoccupe pas. »

Bien que le Père Païssios fût moine depuis des années, il n’avait pas encore reçu le Grand Habit. Ce qui l’intéressait avant tout, c’était de vivre en moine, c’est-à-dire pas seulement de recevoir formellement le Grand Habit, mais aussi la grâce de l’Habit. Il accordait plus d’importance au fait de le porter intérieurement. C’est-à-dire de devenir moine selon l’homme intérieur. C’est pourquoi il disait : « Je n’ai jamais été préoccupé par le fait de savoir quand j’allais devenir moine du Grand Habit. Même si l’on ne m’avait pas fait moine, cela ne m’aurait pas dérangé. Ce qui m’intéressait, c’était de vivre comme un moine. Si l’âme n’est pas labourée, elle n’a pas d’armes intérieures, bien que l’Habit soit une arme, il ne sert à rien. Comme la moindre désobéissance est porteuse d’une très grande responsabilité après l’Habit, il faut faire preuve d’une plus grande rigueur. Il faut faire des efforts pour respecter nos promesses. Il est bon que l’on fasse des efforts pour observer les promesses, même avant l’Habit. » Il ne chercha pas à recevoir le Grand Habit de lui-même, parce que, par humilité, il s’en considérait lui-même comme indigne, et parce qu’il voulait être fidèle pour toujours à ses promesses.

Mais maintenant, poussé par son Ancien, il accepta de prononcer ses vœux monastiques et il reçut le Grand Habit Angélique des vénérables mains du Père Tykhon le 11 janvier 1966, à la calyve de la Précieuse- Croix qui dépendait de Stavronikita.

  1. Nourri par un ange.

L’Ancien raconta : « C’était pendant le carême de la Mère de Dieu[15], et il y avait déjà des jours que je jeûnais. Sur ces entrefaites, on me demanda de descendre un Père malade jusqu’au rivage. Je le descendis et après je ressentis une terrible faiblesse. Juste avant d’arriver à mon kellion, quelqu’un se présenta à moi et me donna un petit panier avec des fruits, des raisins et des figues, et il disparut aussitôt. »

  1. Opération aux poumons.

Depuis l’époque où il était jeune moine, l’Ancien ressentait une gêne aux poumons. Déjà à l’époque où il était à Esphigménou, il avait des crachements de sang et une hémorragie interne, et il avait été hospitalisé dans l’infirmerie du monastère. Par la suite, pendant toute sa vie, il dut souffrir de cette affection.

Il fut obligé de quitter Philothéou pour aller dans le monde se faire soigner. Cette fragilité pulmonaire, qui s’aggrava en raison du manque d’oxygène, fut la raison pour laquelle il fut obligé d’abandonner le Sinaï.

Même lui ne savait pas précisément de quoi il souffrait. Les médecins diagnostiquèrent par erreur une tuberculose. Par obéissance, il fit, inutilement, des centaines d’injections de streptomycine. Sa chair était devenue dure comme de la pierre au point qu’un jour l’aiguille se tordit, mais l’Ancien resta immobile et insensible à la douleur.

Le pieux docteur Daïkos fit le premier diagnostic correct en diagnostiquant une bronchectasie : « Que Dieu bénisse Daïkos », disait l’Ancien.

Sa maladie ne cessait cependant d’empirer, c’est pourquoi il fut obligé de sortir pour faire des examens, qui montrèrent que de toute façon il fallait qu’il soit opéré. L’intervention eut lieu au « Centre des maladies du thorax de la Grèce du Nord ». On lui enleva pratiquement tout le poumon gauche et on lui enleva également deux côtes. Dans une lettre envoyée de la clinique chirurgicale de l’hôpital et datée du 10 décembre 1966, l’Ancien décrit ainsi l’opération : « Ce fut une opération très lourde. On m’enleva le lobe gauche, en même temps qu’un peu du droit. Le lobe était plein de petites poches (bronchectasie). L’opération dura près de dix heures. Pendant l’opération, le sang ne s’arrêta pas de couler ce qui la rendit plus difficile. On eut besoin de quatre litres de sang… On me fit un drainage[16] pendant neuf jours, et je souffris d’une grande indisposition au point que l’on dut me ramener en salle d’opération pendant deux heures et que l’on remit les drains en place et cela pour plus de vingt jours. Cela m’occasionna aussi une infirmité aux yeux. Le droit voit très bien, mais l’autre, qui a été opéré, est très fermé et voit très mal. Ceci ne me préoccupe pas, car d’autres sont nés pratiquement aveugles.

Il est vrai que je souffre beaucoup, mais je ne pense pas qu’il eût mieux valu ne pas avoir d’affection et échapper à un tel petit martyre, car j’en ai retiré un grand profit.

Auparavant, je lisais la Passion du Seigneur, dans l’Écriture Sainte, comme une simple histoire, comme les Vies des saints dans le Synaxaire*. Désormais je vais la ressentir, parce j’ai éprouvé quelques souffrances. Cela fait maintenant vingt-cinq jours que je n’ai pas connu le repos. »

Son bulletin de sortie de l’hôpital porte : « A été hospitalisé au “Centre des maladies du thorax de la Grèce du Nord”. Entré le 4 août 1966, sorti le 15 décembre 1966. Atteint de bronchectasie du poumon gauche, lobe inférieur. Après avoir été opéré, est ressorti en bonne santé. »

Pendant la durée de son traitement au sanatorium de Asvestochorio, il obéit aux médecins et mangea de la viande. C’est alors que son père selon la chair mourut (le 10 août 1966). Dès qu’il en fut informé, il prit le Livre des Heures et lut le psaume 118[17]. Lorsqu’il eut terminé, un malade lui dit qu’il venait juste d’être informé de la dormition d’un proche. Alors l’Ancien relut le même psaume.

  1. Fondation d’un monastère féminin.

À l’hôpital, il se lia spirituellement avec quelques jeunes femmes pieuses qui aimaient le monachisme. Elles lui rendirent visite et lui donnèrent le sang dont il eut besoin durant l’opération. L’Ancien ressentit l’obligation de les aider spirituellement plus tard de toutes les façons possibles. Il se sentait si redevable qu’il disait qu’il portait comme un gilet de crin sur la peau, et qu’il voulait l’enlever, c’est-à-dire donner une contrepartie au bienfait dont elles l’avaient gratifié. C’est pourquoi il les aida à trouver un lieu où devenir moniales, et c’est ainsi que fiat fondé le fameux monastère Saint-Jean-le-Théologien à Souroti. Par la suite, jusqu’à sa dormition, il les dirigea spirituellement, et c’est là qu’il voulut que reposât son corps si éprouvé. Il reçut du sang des sœurs et il leur donna l’esprit, c’est-à-dire une aide spirituelle.

A son retour de l’hôpital, il poursuivit son valeureux combat ascétique dans la skite, avec ses affaires et ses soucis, parce que le nombre des pères avait augmenté, ce qui ranima le désir de l’Ancien de trouver davantage de solitude. Mais, surtout, son opération l’obligeait à changer de climat et à demeurer dans un endroit sec. Son père spirituel, le Père Tykhon, lui conseilla d’aller à Katounakia. « Il fallait que j’obéisse à l’Ancien», disait-il. Le 11 juillet 1967 il reçut son autorisation de congé du monastère d’Iviron et partit pour Katounakia.

 

 

 

[1] Ou omologon : acte notarié que les principaux monastères fournissent aux ermitages et kellia.

[2] La prière désigne ici les offices, et la méditation la Prière de Jésus, selon un nom très ancien donné à celle-ci.

[3]  Fleurs de la Mère de Dieu, p. 17-18.

[4]  Petits cadeaux sous la forme d’un fruit ou d’un objet.

[5] Le Père Basile Gondikakis qui, après avoir restauré le monastère de Stavronikita, est devenu higoumène du monastère d’iviron.

[6]  Vieux mot vénitien passé en grec et qui désignait à l’origine un chantier naval.

[7] Le dikaios de la skite est le moine qui, chaque année, reçoit la responsabilité des clés de l’église centrale et de l’administration de la skite.

[8]  Jn 2, 25.

[9] L’épitrope (intendant) s’occupe des finances du monastère et de l’organisation matérielle.

[10]    Le monastère était encore idiorythmique et était géré par un collège de moines responsables (proistamenoi).

[11]  S. Jean Baptiste.

[12] Parce qu’il avait témoigné du mépris pour l’Ancien.

[13] On peut la voir encore aujourd’hui à côté de la vieille église de la skite et à quelques mètres de la fontaine du fondateur de la skite, le saint néomartyr Jacques.

[14] Document délivré par la Sainte Communauté qui donne l’autorisation de solliciter des aumônes auprès des monastères.

[15] Le carême qui précède la fête de la Dormition.

[16] Sans doute un drainage aspiratif.

[17] Ce psaume est lu lors de l’office des funérailles et le samedi lors de l’office des défunts.