”Prêtre de l’ambassade russe à Constantinople, au moment de la déclaration de la guerre entre la Russie et la Turquie, Saint Constantin ne rentra pas dans sa patrie, comme la plupart de ses compatriotes, mais il se rendit sur la Sainte Montagne de l’Athos et s’installa au monastère de la Grande-Lavra. La paix revenue, il retourna à Constantinople pour reprendre ses fonctions. Mais à la suite d’une mésentente avec le nouvel ambassadeur, il fut convoqué chez le sultan et, sous l’instigation du démon, accepta de renier la foi de ses pères. Au bout de quelques jours, réalisant sa faute, comme on se réveille d’une ivresse, il jeta au loin ses vêtements turcs et, revêtant de nouveau l’habit ecclésiastique, il se rendit sur les lieux de son apostasie en confessant le Christ devant le sultan et tous les habitants de la ville. Aussitôt arrêté, il fut décapité sur l’heure, devant le palais royal.