”Après s’être purifié, avec labeurs, de toutes souillures, ce bienheureux devint un vase d’élection de la grâce. Consacré évêque [À une époque et dans un diocèse qui sont restés inconnus. Son office, dans le Ménée, ne laisse d’ailleurs pas soupçonner qu’il eût été évêque, mais simplement hiéromartyr], il chassa du bercail du Christ les loups spirituels, païens et hérétiques, qui menaçaient ses brebis qu’il put ainsi mener paisiblement vers le havre du salut. Lors d’une persécution, il fut traduit devant les tyrans, confessa vaillamment sa foi, et s’offrit de bon gré aux supplices, qui lui procurèrent un surcroît de gloire éternelle. Après qu’il eut été cruellement torturé, le Christ lui apparut, guérit ses plaies et l’encouragea pour la suite de son combat. Il fut alors jeté dans une fournaise, mais la grâce de Dieu le garda indemne, et ce miracle attira un grand nombre de païens à la foi. Livré à de nouvelles tortures, il rendit son âme à Dieu et remporta au ciel la couronne inflétrissable du martyre.