”Né à Salency, en Picardie, d’une noble famille franque, saint Médard fut éduqué à Saint-Quentin, où il se fit apprécier pour sa charité. Dès son ordination sacerdotale (505), il commença à rayonner par ses vertus et la grâce de ses miracles, qu’il utilisait pour la conversion des pécheurs. Il fut sacré par saint Remi évêque de Saint Quentin et du Vermandois, mais transféra son siège épiscopal à Noyon, associant Tournai à son diocèse. Par ses prédications appuyées de miracles, il réussit à purifier cette région des derniers restes de paganisme. Quand sainte Radegonde (cf. 13 août) quitta son mari, le roi Clotaire, qui venait de faire assassiner son frère, elle se rendit aussitôt auprès du saint évêque et, par ses instances, elle parvint à le convaincre de l’ordonner diaconesse. Saint Médard s’endormit en paix, chargé de jours, vers 560, et devint, au Moyen Age, un des saints les plus populaires d’Occident.