”Fils cadet du prince Rostislav Mstislavovitch, qui était lui-même petit-fils de Vladimir Monomaque, Mstislav se distinguait par sa vertu, son respect du clergé et sa miséricorde envers les pauvres. Quand il voyait des chrétiens persécutés, il disait : « Frères, n’ayons point d’autre souhait que celui de mourir pour la Terre russe. Si nous mourons, nous serons ainsi purifiés de nos péchés et Dieu nous comptera au nombre des martyrs ! » Vaillant et désireux d’accomplir de grandes œuvres, il ne craignait personne sur terre, mais était pénétré de la crainte de Dieu, c’est pourquoi il n’y avait point de cité en Russie qui ne souhaitât l’avoir pour prince. Mais il mourut jeune, victime d’une grave maladie. Ces derniers mots furent : « Je vois maintenant que tout cela n’était que vanité ! » Après avoir communié aux saints Mystères et béni sa famille, il s’endormit dans le Seigneur, en 1180. Il fut inhumé en l’église Sainte-Sophie de Novgorod, et ses reliques furent plus tard trouvées incorrompues.