“Né dans l’île de Lesbos (Mytilène), en 1492, saint Ignace fonda un foyer dans son jeune âge, puis, étant devenu prêtre, il se consacra à la copie de manuscrits. Après la mort de sa femme et de ses enfants lors d’une épidémie, il devint moine et, au prix de nombreux sacrifices, il réussit à restaurer la vie monastique dans trois monastères de cette île qui souffrait alors cruellement de l’occupation turque. Ces couvents devinrent bientôt les centres de la vie religieuse et culturelle de Lesbos. Grâce à l’école qu’il avait fondée dans le monastère où il était higoumène, nombreux furent ceux qui furent délivrés des ténèbres de l’ignorance et purent ensuite préserver la culture héllénique. En reconnaissance pour ses œuvres, Ignace fut consacré métropolite de Mithymne en 1530. Au bout d’un long et paisible épiscopat, il se retira et mourut en paix le 14 octobre 1566. Ses reliques miraculeuses sont vénérées au monastère féminin des la Mère-de-Dieu Myrsiniotissa, près de Callonie son siège épiscopal.