“Saint Barsès brilla par sa vertu, sa parole et ses miracles, non seulement dans la ville d’Edesse, dont il était l’évêque, mais aussi en Phénicie et dans toute l’Égypte, pour la défense de la foi orthodoxe contre les ariens. L’empereur hérétique Valens (364) ayant appris avec quel zèle le saint évêque s’employait à confirmer la foi du Concile de Nicée, le fit exiler dans l’île d’Arado, au large de la Syrie. Mais les disciples du saint le suivirent dans son exil et un grand nombre de fidèles accouraient de partout dans l’île pour recevoir son enseignement. De là, l’empereur le fit transférer dans la ville d’Oxyrhynque en Basse-Égypte. Mais là encore la réputation du saint se répandit parmi les orthodoxes de la région. C’est pourquoi on l’exila une nouvelle fois dans une forteresse isolée située aux confins de l’actuelle Algérie, où il s’endormit dans la paix, en mars 378.