“Alors qu’il était encore tout jeune saint Cosmas resta orphelin de père et de mère. Il fut adopté par le père de saint Jean Damascène [Commémoré le 4 décembre], Serge, qui était un noble et riche personnage de la ville de Damas. Il assura à son fils naturel Jean et à son fils adoptif Cosmas une éducation des plus soignées, sous la direction d’un moine du nom de Cosmas, lui-aussi, qui était originaire de Sicile. Celui-ci leur enseigna toute la science qu’il possédait. Très doués par la nature, les deux jeunes gens maîtrisèrent en peu de temps la grammaire, la philosophie, la musique, l’astronomie et la géométrie, et faisaient l’admiration de tous par leurs connaissances. Par la suite, ils devinrent tous deux moines dans la laure de Saint-Sabas, afin de compléter cette sagesse humaine par l’application à la vraie philosophie, la science des sciences, c’est à dire l’ascèse et la prière. Après que saint Jean fût devenu prêtre, les membres du synode de Jérusalem pressèrent Cosmas d’accepter la charge d’évêque de Maïouma, Église dépendant de Jérusalem. Il passa de longues années à paître dans la paix son troupeau spirituel et s’endormit dans le Seigneur. Il reste célèbre pour les très nombreux canons poétiques qu’il a composé, principalement en l’honneur des grandes fêtes du Seigneur. Inspiré par l’Esprit-Saint, il a su mettre sous forme d’hymnes liturgiques l’essentiel de l’enseignement théologique des grands Pères de l’Église, les rendant ainsi accessibles à tous les fidèles qui se réunissent dans les églises pour y chanter la gloire de Dieu.