“Réputé pour sa grande obéissance et pour la sainteté de sa vie, saint Longin gardait son cœur de toute pensée étrangère, aussi scrupuleusement que la porte du monastère, dont il avait reçu l’obédience. La garde de l’entrée du saint établissement, image terrestre du ciel, lui était une occasion de tourner constamment son regard intérieur vers la porte du Royaume de Dieu. Méditant les paroles du Seigneur, qui a dit : « Je suis la Porte! » (Jn 10, 9), il avait réalisé qu’on ne peut entrer dans le Royaume de Dieu qu’après s’être uni, dès cette vie, avec le Seigneur Jésus, par la grâce du Saint-Esprit. Il reçut le don de clairvoyance et discernait les pensées de ceux qui entraient et sortaient du monastère, encourageant ceux qui étaient vertueux à persévérer, et exhortant les pécheurs au repentir et à la confession de leurs péchés. Il s’endormit dans le Seigneur dans un grand âge (XIIIe-XIVe s.)