”Saint Joseph naquit à Dubrovnik (Serbie) en 1568. Nommé Jacques au saint Baptême, il reçut son éducation élémentaire au monastère de la Mère de Dieu d’Ochrid et, encore tout jeune, partit pour la Sainte Montagne de l’Athos, où il devint moine au monastère de Pantocrator, sous le nom de Joseph. Il pratiqua par la suite la vie ascétique successivement dans les monastères de Vatopédi, Chilandar, Lavra, Xiropotamou et finalement à Coutloumousiou, où il fut higoumène.

En 1650, il fut nommé métropolite de Témisvar (l’actuelle Timisoara en Roumanie), à cause de son humilité et de ses nombreuses autres vertus. Il montra d’exceptionnels talents de pasteur. Il voyageait souvent dans son diocèse pour enseigner le peuple, défendre les chrétiens auprès des autorités turques, ordonner et encourager les prêtres. Il fonda une école pour la formation des clercs. Parvenu à un âge avancé, il se retira au monastère de Partos, pendant les trois dernières années de sa vie. Mais son troupeau spirituel ne voulait pas l’abandonner : les fidèles affluaient constamment vers sa cellule pour recevoir ses conseils ou sa bénédiction. Ses nombreux miracles lui avaient en effet assurés une réputation de sainteté alors qu’il était encore en vie. Il s’endormit en paix, à l’âge de quatre-vingt-cinq ans et fut enseveli dans ce monastère, sous l’autel de l’église qu’il avait fait construire (1656).