Dans l’office de la prothèse, le célébrant a mentionné son évêque, le clergé concélébrant, les frères vivants et défunts. Tandis qu’il commémorait leurs noms, il a placé leurs parcelles près de l’Agneau, c’est-à-dire l’image du Christ offert. Maintenant, après la consécration, l’offrande a été accomplie et le Christ Lui-même est présent. Nous Le supplions donc, avec plus de ferveur pour nos pères et frères, les proches et les lointains, les vivants et les défunts. La commémoration de nos frères à ce moment « proclame le mystère redoutable que Dieu s’est donné Lui-même pour l’univers ».
Nous T’offrons encore ce culte spirituel pour tout l’univers. L’Eucharistie est le « Concile œcuménique de l’Église ». Et même s’il n’y a qu’un frère présent pour participer à la célébration de la divine Eucharistie, l’univers entier est présent dans cette assemblée du célébrant et du frère. L’anaphore est offerte pour l’univers, car sur la sainte Table est le Christ, « la Victime propitiatoire pour l’univers entier ». Par Sa présence, le célébrant et les fidèles constituent l’Église universelle. Toutes choses sont illuminées par la lumière de Son amour. La « création entière est renouvelée et divinisée ».