Le prêtre célèbre le mystère de la divine liturgie, c’est-à-dire le mystère du Christ avec le Seigneur Lui-même : « Ce qui est à Lui, il l’accomplit avec Lui. »Le prêtre prend ensuite la ceinture, la bénit et dit lorsqu’il la revêt :

Béni soit Dieu, qui m’a ceint de force et qui a rendu ma voie irréprochable ; maintenant et toujours et dans les siècles des siècles. Amen.

Conformément à la prière que dit le prêtre, la ceinture symbolise: d’abord, la puissance de Dieu qui donne de la force au célébrant dans la divine Mystagogie, deuxièmement la pureté et la chasteté qui doit l’orner. La ceinture, « étant placée autour de la taille, manifeste la puissance (que reçoit le prêtre) de Dieu… Elle manifeste la chasteté et la pureté, étant placée sur les reins », qui sont considérés comme le centre des désirs, et elle rappelle ainsi que ceux-ci doivent être mortifiés.

A l’instar du prêtre, chaque fidèle doit être « ceint » pour participer à la Table du Seigneur. Comme les Juifs mangèrent ceints la première Pâque, afin d’être prêts pour le cheminement qui les amènerait vers la Terre promise (Ex 12, 11), ainsi les fidèles aussi « doivent manger [la Pâque, c’est-à-dire le Christ] ceints, afin d’être prêts pour l’exode, pour le départ de cette vie… [car] le fait d’être ceint est le signe de l’âme qui se trouve en état de veille».

Avec le célébrant, tous les fidèles se préparent à participer à la Table du Seigneur. Veillant avec le luminaire de l’âme allumée, ils attendent l’assemblée sacrée du Seigneur, selon Son commandement : Que vos reins soient ceints, et vos lampes allumées. Et vous, soyez semblables à des hommes qui attendent que leur maître revienne des noces, afin de lui ouvrir dès qu’il arrivera et frappera. Heureux ces serviteurs que le maître, à son arrivée, trouvera veillant! Amen, Je vous le dis, il se ceindra, les fera mettre à table, et s’approchera pour les servir… Vous aussi, tenez-vous prêts (Le 12, 35-40).