Après le congé, le prêtre et le diacre se tournent vers le peuple et inclinent leur tête, demandant pardon. Ensuite, ils entrent dans le sanctuaire, disant chacun: J’entrerai dans Ta maison; vers Ton saint temple j’adorerai, pénétré de Ta crainte.

Ils s’inclinent trois fois devant le saint Autel ; le prêtre baise alors l’évangéliaire et l’Autel, tandis que le diacre baise seulement le côté de l’Autel.

L’édifice de l’église est conçu à l’image du monde entier. La nef est l’image de la Terre, tandis que le sanctuaire sacré est l’image du Ciel : « Le monde entier qui a été formé par Dieu… se manifeste avec sagesse comme une autre église, non faite de main d’homme puisqu’il a pour sanctuaire, pour ainsi dire, le monde d’en-haut qui appartient aux puissances d’en- haut et, pour nef, celui d’en-bas qui a été offert à ceux qui vivent des sens, selon ce qui leur est échu en partage. »

Maintenant, le célébrant entre dans le sanctuaire, qui symbolise le Ciel même. C’est là qu’il accomplira son ministère angélique. « C’est pourquoi le prêtre doit être pur à ce point, comme s’il se tenait parmi les Puissances angéliques, dans le Ciel même. »

L’amour débordant de Dieu pour l’homme, qui appelle chaque fidèle à s’asseoir à la Table de la Vie, appelle maintenant le célébrant à entrer dans le Saint des Saints et à vénérer, en se prosternant, le saint Autel. Cependant, l’âme du célébrant n’oserait s’approcher sans crainte du trône de Dieu: « L’âme sainte et pure dit: Seigneur, c’est à Toi que j’offre continuellement adoration dans l’église dédiée à Ta gloire, puisque je reçois Ton amour pour les hommes et je suis gardé par Ta Droite. Car ayant toujours Ta crainte avec moi, je ne saurais la rejeter, prenant courage dans Ton amour pour les hommes. »