Resplendis, resplendis, nouvelle Jérusalem, car la gloire du Seigneur s’est levée sur toi. Exulte maintenant et sois dans l’allégresse Sion. Et toi, toute pure Mère de Dieu, réjouis-toi en la Résurrection de Ton Fils.
O voix divine, aimée et douce qu’est la Tienne! Tu as promis en vérité ô Christ d’être avec nous jusqu’ à la fin des siècles; et nous, fidèles, possédant cela comme une ancre d’espoir, nous exultons de joie.
O Pâque grande et très-sacrée, ô Christ, ô Sagesse et Verbe et Puissance de Dieu, donne-nous de communier avec Toi d’une façon plus parfaite au jour sans soir de Ton Royaume.
Et il essuie soigneusement les parcelles qui sont restées sur le discos et les verse dans le calice, en disant : Lave, Seigneur, par Ton Sang précieux et les prières de la Mère de Dieu et de tous Tes saints, les péchés de ceux dont il a été fait mémoire ici. Amen.
Notre participation à la divine communion est « la véritable confession et le rappel que le Seigneur est mort et ressuscité, et pour nous et à cause de nous ». Cette réalité est maintenant confirmée par le célébrant qui, après avoir communié, récite quatre tropaires de la Résurrection alors qu’il place le Saint Corps du Christ dans le calice.
Dans la divine liturgie, nous avons vu la Résurrection du Christ célébrée dans l’assemblée eucharistique. Maintenant, par la sainte communion, nous vivons cette Résurrection dans notre existence même, car « le Maître en personne, le Christ, ressuscite en nous, tout de blanc vêtu et fulgurant des éclairs de l’incorruption et de la Divinité ».
L’apôtre Paul nous assure que chaque fois que nous communions au Saint Corps et au saint Sang du Christ, nous proclamons Sa mort (1 Co 11, 26). Aussi, étant donné que « nous pouvons continuellement proclamer la mort du Seigneur, nous pouvons ainsi toujours célébrer Pâques ». Chaque assemblée liturgique est la Résurrection du Christ, et chaque sainte communion est la résurrection de l’homme qui y participe. « La résurrection de l’âme, c’est l’union avec la vie: de même en effet que le corps mort, à moins de recevoir en lui l’âme vivante et de lui être mêlé sans mélange, n’est pas réputé vivre et ne peut vivre, l’âme non plus, seule et par elle-même, ne peut vivre à moins d’être, de manière ineffable et sans confusion, unie à Dieu, la véritable vie éternelle. »
Lorsque le fidèle reçoit la communion sans condamnation, sa vie entière est « une Pâque unique, le passage et la migration du monde sensible au monde intelligible… Où nous jouirons éternellement en toute pureté, purs nous-même, du sacrifice très pur en Dieu le Père et l’Esprit consubstantiel, voyant sans cesse le Christ et vus de Lui, vivant avec le Christ, régnant avec le Christ ».