Le prêtre détache ensuite les huit autres parcelles, en disant : En l’honneur du vénérable et glorieux prophète et précurseur Jean-Baptiste, des saints et glorieux prophètes Moïse et Aaron,

Elie et Elisée, David et Jessé, des trois saints Enfants et du prophète Daniel, et de tous les saints prophètes.

Des saints, glorieux et illustres apôtres Pierre et Paul, et de tous les saints apôtres.

De nos Pères parmi les saints, les grands hiérarques et docteurs universels Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome, Athanase et Cyrille, Jean le Miséricordieux, patriarches d’Alexandrie, Nicolas de Myre, Spyridon de Trimythonte, Grégoire Palamas, Denis d’Egine, Nectaire de Pentapole, des saints Pères théophores des sept Conciles et de tous les saints hiérarques.

Du saint premier martyr et archidiacre Etienne, des saints et grands martyrs Georges le Victorieux, Démètre le Myroblite, Théodore Tyron et Théodore le Stratilate. Des saints hiéromartyrs Ignace, Polycarpe, Charalambos, Eleuthère et Côme d’Etolie. Des saintes martyres Thècle, Catherine, Barbara, Irène, Euphémie, Cyriaque, Marine, Parascève et de toutes les saintes Martyres.

De nos Pères saints et théophores Antoine, Euthyme, Sabbas le Sanctifié, Arsène, Païssios, Pimène, Sisoès, Éphrem et Isaac les Syriens, Maxime le Confesseur, Jean Damascène, Syméon le Nouveau Théologien, Denis d’Olympe, Jean le Russe, Séraphin de Sarov, Nicolas Planas, Arsène de Cappadoce. Des saints Pères athonites Pierre, Athanase, Maxime, Nicodème, Silouane et Sabbas. Des vénérables femmes Marie d’Égypte, Théoctiste, : Synclétique, Macrine, et de tous nos vénérables Pères et Mères.

Des saints thaumaturges et anargyres Côme et Damien, Cyr et Jean, Pantéléimon et Hermolaos, Samson et Diomède, Mocius et Anicet, Thallelaios et Tryphon, et de tous les saints anargyres. Des saints et justes aïeux de Dieu Joachim et Anne, Zacharie et Elisabeth, Joseph le Fiancé (des saints du jour et du saint patron de l’église, s’ils n’ont pas été déjà commémorés) et de tous les saints. Par leurs prières, visite-nous, ô Dieu.

De notre Père parmi les saints Jean Chrysostome, archevêque de Constantinople (ou Basile le Grand, archevêque de Césarée de Cappadoce, si c’est sa liturgie qui a été célébrée).

Dans la divine liturgie, l’assemblée des saints est présente avec le Christ, et les fidèles font l’expérience de la manifestation de la communion des saints.

Après avoir placé l’Agneau qui est offert sur le discos, le célébrant détache des parcelles en l’honneur et en mémoire des saints. « Cela manifeste que les saints sont inséparablement unis au Christ, dans une union sacrée qui n’est pas de ce monde. » « Parce que les saints ont lutté avec le Christ, ils reçoivent une gloire et une élévation plus grande par ce Mystère redoutable, c’est-à-dire par la communion dans ce sacrifice salvateur. Et plus nous les commémorons, plus ils nous réconcilient avec le Christ et nous unissent avec Lui. »

L’Eglise est « l’assemblée des saints » et la liturgie est le mystère par excellence qui assemble toute l’Église « dans une voie divine de vie commune », dans un « chœur unique et homogène ». Dans la liturgie, nous sommes avec tous les saints.

Le chœur des saints a accompli le but de la divine économie: « Dieu le Verbe s’est incarné, a enseigné, a accompli des miracles, a souffert, est mort; afin que les hommes soient transférés de la Terre au Ciel et qu’ils deviennent héritiers du Royaume de l’au-delà. » Le chœur des saints est la preuve que le Royaume de Dieu nous a déjà été accordé : l’Église, « avec les chœurs innombrables quelle a députés au Ciel comme pour le coloniser, a déjà réellement hérité du Royaume des Cieux ».

Nous rendons grâces au Seigneur pour les biens qu’il a accordés aux saints, car nous ressentons ceux-ci comme les nôtres. De même, nous ressentons les dons que Dieu leur a donnés comme nôtres également. Et avec les saints, nous rendons grâce au Donateur, offrant nos propres dons.

Dans la divine liturgie, nous vivons le mystère de l’Église, car chaque communauté eucharistique est un seul troupeau qui offre d’une seule bouche et d’un seul cœur (Ac 4, 32 et Rm 15,6) ses dons au seul Pasteur. Nous nous nourrissons du Saint Corps du Christ, de la sainte communion, et l’Église se manifeste comme le Corps du Christ. « Nous nous nourrissons de celui- ci, nous nous mélangeons à celui-ci, et nous sommes devenus nous aussi le Corps du Christ. » La communion au Saint Corps du Christ constitue la communion et l’unité de l’Église : « De même que nous participons au Saint Corps du Christ, nous devenons aussi Corps du Christ. »

La communion de l’Amour divin crée la communion de l’amour des saints. Ainsi, la vie de chaque saint est prolongée continuellement dans le temps. Car avant de passer la porte de la mort, les saints ont communié à la nourriture qui est un remède d’immortalité. Et par la mort, ils sont entrés dans la Vie.