À haute voix : Prenez, mangez, ceci est mon corps, rompu pour vous, en rémission des péchés.
Le chœur : Amen.
Le prêtre : Il prit de même le calice après le repas, en disant:
A haute voix : Buvez-en tous, ceci est mon sang, celui du Nouveau Testament, répandu pour vous et pour la multitude, en rémission des péchés.
Le chœur : Amen.
L’ampleur du don que Dieu le Père a offert au monde manifeste celle de Son amour : Toi qui as tant aimé ce monde qui T’appartient, que Tu as livré Ton Fils Unique. Il a donné Son Fils Unique au monde livré à la mort afin que la vie puisse à nouveau venir. « Ce n’est pas qu’il ne pouvait nous racheter d’une autre façon, mais en cela II nous enseignait la surabondance de Son amour. Par la mort de Son Fils Unique, Il nous rendait [de nouveau] proches de Lui, et s’il avait eu quelque chose de plus précieux encore, Il nous l’aurait donné, pour qu’ainsi notre race devienne Sienne. »
« C’est ainsi que Dieu a aimé le monde (Jn 3, 16). Voyez quels prodiges renferme ce mot: C’est ainsi! L’évangéliste Jean, faisant comprendre la grandeur de ce qui va suivre, dit c’est ainsi et c’est pourquoi l’Écriture commence de cette façon. Donne-nous donc, ô saint Jean, l’explication de ces mots c’est ainsi, dis-nous l’étendue, la grandeur, l’excellence d’un pareil bienfait. C’est ainsi que Dieu a aimé le monde, au point de nous donner son Fils Unique. Chaque mot a une grande signification… » « Car ces paroles lia tellement aimé et Dieu, le monde, montrent l’excès de l’amour divin. En effet, elle était grande la distance entre Dieu et le monde ou, plutôt, elle était immense. Dieu, l’immortel, Celui qui est sans commencement, qui a une grandeur infinie, a aimé des hommes formés de terre et de poussière, chargés d’une multitude de péchés, qui ne cessaient de contrevenir à Sa divine volonté, des ingrats. »
Le sacrifice du Christ est la manifestation de l’amour divin : L’amour de Dieu a été manifesté envers nous en ce que Dieu a envoyé Son Fils Unique dans le inonde, afin que nous vivions par Lui. Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé Son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés (1 Jn 4, 9-10).